Télécharger en PDF

L’activité prévisionnelle

Avant d’engager la réflexion sur des éléments financiers, il apparaît important à l’entreprise de qualifier son activité « apprentissage » actuelle et à venir pour valider le choix stratégique de poursuivre la réflexion de création d’un CFA. Ce travail passe nécessairement par les questionnements suivants :

État des lieux de l’existant

  • Combien de personnes l’entreprise recrute-t-elle annuellement ? Quelle est la part d’alternants dans ces recrutements ? 
  • Combien d’alternants l’entreprise accueille-t-elle ? 
  • Sous quels statuts (CDI, CDD, personnels intérimaires ou prestataires …) ? 
  • Sous quels dispositifs (apprentissage / contrat de professionnalisation) ? 
  • Quels autres publics apprenants mobilisables (salariés au titre du plan de développement des compétences, salariés en contrat de professionnalisation, salariés en reconversion, intérimaires, prestataires…) ? 
  • Quelles sont les formations concernées (formations « cœur de métiers » / formations « transverses ») ? 
  • Sur quelles unités d’entreprise ? Sur quels territoires ? 
  • Avec quels partenaires pédagogiques ? 

État des lieux prospectif

  • En termes de GPEC/GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels), quels sont les besoins en compétences à court et moyen terme ? 
  • Les cursus et les certifications existants sont-ils adaptés aux compétences attendues ? Ou doivent-ils engager l’entreprise dans un processus de création de certification (diplômes et titres) ?
  • Des besoins de recrutement sont-ils identifiés (remplacement, départ, …) ?

Ce travail accompli doit permettre de qualifier :

  • Le dimensionnement théorique du CFA,
  • Les partenariats possibles,
  • L’offre de formation et de certification existante,
  • L’offre de formation et de certification à développer,
  • … et de recenser les données variables d’activité pour envisager l’alimentation du business model.

Législation

Témoignage